Le parti présidentiel rejette fermement l’initiative de dialogue portée par les Églises catholique et protestante à travers la CENCO et l’ECC. Il accuse ces confessions religieuses d’avoir outrepassé leur rôle en cherchant à imposer des pourparlers avec le M23/AFC, un groupe qualifié de terroriste par les Nations unies.
Pour l’UDPS, cette démarche constitue aussi une violation flagrante de la ligne diplomatique tracée par la communauté internationale et un affront à la mémoire des victimes des atrocités commises par cette rébellion soutenue par Kigali. “C’est une initiative narquoise et inacceptable”, a martelé dans un communiqué, Augustin Kabuya président intérimaire du parti, dénonçant une attitude qui, selon lui, fragilise l’unité nationale au moment où le pays doit faire bloc contre l’ennemi.
-Un appel aux instances internationales-
L’organisation politique qu’appartient le chef de l’État condamne fermement les exactions perpétrées par l’armée rwandaise sur le sol congolais, notamment les assassinats, pillages, viols et extorsions subis par les populations du Nord-Kivu. Face à cette situation alarmante, le parti appelle :
• Le Conseil de sécurité de l’ONU à sanctionner Paul Kagame et les dirigeants rwandais impliqués dans ces crimes,
• L’Union européenne à suspendre toute collaboration économique avec le Rwanda, en particulier sur les minerais critiques, pillés en RDC et revendus illégalement par Kigali.
-Soutien total aux processus de paix et aux FARDC-
L’UDPS réaffirme son soutien indéfectible aux Institutions de la République et aux Forces armées congolaises engagées sur le front militaire. La formation politique encourage également le président Félix Tshisekedi à poursuivre ses efforts diplomatiques, qui commencent à porter leurs fruits. Somme toute, la même source dit rester convaincue que la RDC triomphera de cette guerre, préservera son intégrité territoriale et fera échouer toute tentative de déstabilisation orchestrée depuis l’extérieur.
PM
