Le Commando auteur de la tentative étouffée de coup d’Etat du dimanche était constitué de 4 américains, 1 britannique et des dizaines de civils recrutés au Kongo Central dans le sud-ouest de la RDC, a rapporté lundi 20 mai l’ACP.
Le chef de ce groupe(neutralisé), Christian Malanga, possède la nationalité américaine. Son fils, Marcel Malanga, né d’une mère américaine, est également citoyen américain. Le commando comprenait 2 autres ressortissants américains blancs et Youssouf, un congolais naturalisé britannique.
En outre, les autres membres du mouvement étaient des civils congolais recrutés dans la province du Kongo central, dans le sud-ouest de la RDC. “Ils sont tous des civils », a précisé la même source, tout en indiquant que l’enquête est toujours en cours.
Cette révélation ajoute une dimension internationale inquiétante à la tentative de déstabilisation du pays. Le recrutement de civils congolais par des étrangers suggère une opération bien planifiée visant à semer le chaos au cœur de la capitale, Kinshasa.
Les autorités congolaises continuent de mener des investigations approfondies pour déterminer les motivations exactes et les soutiens potentiels de ce groupe. Le fait que des ressortissants étrangers soient impliqués soulève des questions sur l’origine et le financement de cette tentative de coup d’État.
Le gouvernement congolais a renforcé les mesures de sécurité des institutions dans la capitale et des officiels, tout en appelant la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte.
En attendant, la RDC reste en état d’alerte, les forces de sécurité étant déterminées à protéger les institutions et à garantir la stabilité nationale. Les révélations sur la composition internationale du commando soulignent la complexité des menaces sécuritaires auxquelles le pays doit faire face.
Les premières heures de dimanche de la Pentecôte ont a été marqué par une tentative de coup d’État contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe, candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, qui a été rapidement étouffée par les forces de sécurité congolaises.
PM