À la suite de l’attaque armée perpétrée au Palais de la Nation et à la résidence du député Kamerhe, les évêques catholiques ont tenu à dissiper toute ambiguïté concernant l’identité et les intentions des auteurs de cet acte violent.
Dans un communiqué officiel, l’épiscopat congolais a souligné que « ce quidam n’est pas membre d’une institution quelconque officielle de l’Église catholique, ni au niveau du Saint-Siège au Vatican à Rome, ni au niveau de l’Église locale en RDC. Ses actes ignobles n’engagent l’Église catholique, ni de près ni de loin ».
Ainsi, les prélats ont voulu marquer une nette distinction entre les actes isolés de certains individus et les principes de l’Église catholique. L’attaque, qui a semé la consternation et l’indignation à travers le pays, a été qualifiée par les évêques de « mépris pour l’inviolabilité de nos institutions étatiques ».
La CENCO a exhorté les autorités compétentes à prendre des mesures rigoureuses pour renforcer la cohésion nationale et assurer la sécurité de la population. « Les évêques invitent les autorités compétentes à s’engager davantage à renforcer la cohésion nationale et le Peuple congolais à ne pas céder à la peur et à demeurer vigilant, » ont-ils déclaré, appelant à une réaction proportionnée et déterminée de l’État.
Ils ont également adressé un message de soutien et d’encouragement au peuple congolais, les exhortant à rester unis et à faire preuve de courage face à ces épreuves. « Ils le rassurent de leurs prières pour que l’Esprit Saint, Esprit de courage et de vie, inonde le cœur de chacun ; et que par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame du Congo, le Seigneur bénisse la RD Congo et lui assure la paix, » peut-on lire dans le communiqué.
Ce message de l’épiscopat arrive à un moment crucial pour la nation congolaise, cherchant à apaiser les tensions et à renforcer l’unité nationale. La CENCO a réaffirmé son engagement à œuvrer pour la paix et la stabilité en RDC, tout en désavouant catégoriquement toute forme de violence et de terreur.
PM