48 heures après la prise de contrôle par la coalition rebelle M23-AFC de la localité de Walikale, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, a dénoncé publiquement l’occupation illégale et le pillage des ressources minières du pays. Cette prise de pouvoir, qu’il attribue à des supplétifs du Rwanda, a déclenché une vive réaction de la part des autorités congolaises.
Dans une vidéo publiée ce vendredi 21 mars, Ndjike a affirmé que « derrière cette conquête rebelle, se cache le pillage des minerais de la RDC au profit du Rwanda et de son Président Paul Kagame ». Selon lui, la situation ne constitue pas seulement une occupation militaire mais également une violation flagrante des ressources naturelles du pays, d’autant plus que des minerais stratégiques sont exploités illégalement.
Le porte-parole des opérations Sokola 1 Grand-Nord a appelé la population à prendre ses responsabilités : « Nous demandons à la population de couper tout lien avec le trafic illicite des minerais du pays pour les intérêts des agresseurs ». Il a insisté sur l’importance de soutenir les FARDC et les jeunes patriotes Wazalendo pour faire face à cette menace croissante, tout en préservant l’intégrité nationale.
La journée du jeudi 20 mars a été marquée par des affrontements violents entre les rebelles et l’armée congolaise, soutenue par les Wazalendo. Ces combats ont conduit à des déplacements massifs de la population dans la région de Walikale, déjà fragilisée par une situation de sécurité de plus en plus précaire.
CKK
