C’est à Kintele, au nord de Brazzaville en République du Congo, que 5 chefs d’état africains à savoir Faustin Archange Touadera de la Centrafrique, Brice Oligui Nguema, du Gabon, Nana Akufo-Addo, du Ghana, Umaro Sissoco Embaló, de la Guinée Bissau, et Sahle-Work Zewde de l’Éthiopie, ainsi que les délégations des gouvernements, s’étaient retrouvés autour du président Sassou Nguesso au sujet de l’afforestation et du reboisement.
Ces assises de 24 heures clôturées ce samedi 6 juillet 2024, ont permis aux participants de s’accorder sur une nouvelle stratégie mondiale visant à accroître la superficie des forêts. Leur objectif principal était de formuler une Déclaration de Brazzaville, un document clé pour guider les actions futures en matière de reforestation à l’échelle mondiale.
Empêché pour des raisons d’Etat, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a été représenté aux travaux par la ministre de l’environnement et développement durable Eve Bazaiba.
La patronne de l’environnement de la RDC a salué l’initiative qui permettra aux pays du bassin du Congo de faire face aux défis climatiques.
« Ce qu’on peut retenir, c’est l’engagement de la République du Congo, pays qui nous appelle ainsi que les pays du bassin du Congo, pour renforcer notre position en tant que bassin forestier sur lequel l’humanité compte, en essayant de recouvrir tous les espaces dégradés et lutter contre la déforestation à travers l’afforestation et le reboisement. Normalement, le bassin du Congo n’aurait dû pas faire cela parceque nous avons un couvert forestier qui demeure intact ,mais c’est une responsabilité de devoir sauver l’humanité et surtout de protéger notre environnement », a déclaré Eve Bazaiba.
A l’issue des travaux, le Président du Congo Brazzaville Dénis Sassou Nguesso a appelé à une plus grande mobilisation pour l’afforestation et le reboisement à Kintele au nord de son pays.
« En vous traduisant ma satisfaction, je voudrais souligner la nécessité et l’urgence d’une plus grande mobilisation des engagements résolus à tous les niveaux en faveur de l’afforestation et du reboisement. Les forêts dégradées ou menacées en Afrique et dans le reste du monde, doivent retrouver toute leur vitalité en lien avec la préservation des écosystèmes de biodiversité et la lutte contre le changement climatique pour la survie de l’humanité », a dit le Président Sassou dans son discours tout en indiquant que « la responsabilité collective appelle la dimension effective d’une prise de conscience Locale ».
Les décideurs, experts scientifiques, partenaires techniques et financiers ainsi que les leaders d’opinion ayant pris part à ces assises, se disent engagés dans une solidarité plus agissante.
KLAS