Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont fermement réfuté les rumeurs d’un affrontement présumé avec les groupes Wazalendo dans la ville d’Uvira, au Sud-Kivu. Cette clarification intervient après la publication d’une information controversée par le journaliste Steve Wembi, le 24 avril, qui évoquait des tensions entre les deux camps.
Dans une communication officielle diffusée via le réseau X (anciennement Twitter), l’armée congolaise a dénoncé une « tentative manifeste de manipulation de l’opinion » par la diffusion de ce qu’elle qualifie de « fausses informations ». Selon les FARDC, ces rumeurs ont pour seul objectif de « semer la confusion au sein de la population » et de nuire à l’image des institutions républicaines.
L’état-major n’a pas mâché ses mots face à ce qu’il considère comme de la désinformation. Il avertit : « Des poursuites judiciaires seront engagées contre toute personne diffusant des mensonges de nature à troubler l’ordre public. » L’armée invite ainsi la population à consulter uniquement les sources officielles pour s’informer sur les réalités sécuritaires du pays.
Ce nouvel épisode place une fois de plus le journaliste Steve Wembi sous le feu des critiques. Accusé par certains proches du pouvoir, dont l’ancien chef de la presse présidentielle Abraham Luakabuanga, d’entretenir des liens avec la rébellion du M23-AFC, Wembi est soupçonné d’agir en tant que « chargé de communication » pour ce groupe armé.
Alors que la situation sécuritaire reste fragile dans l’est de la RDC, les autorités militaires rappellent l’importance de la rigueur journalistique. « La vérité doit primer sur la rumeur », martèle l’armée, appelant les citoyens à « rejeter ces mensonges » et à faire preuve de discernement face à la prolifération de fausses nouvelles.
CKK
