Le gouvernement tchadien, par l’intermédiaire de son attaché militaire, a écrit au gouvernement américain pour le menacer de déchirer l’accord sur le statut des forces (SOFA), qui spécifie toutes les conditions de la présence de l’armée américaine dans le pays.
Le gouvernement tchadien est arrivé à cette conclusion un mois après que le Niger voisin a jugé illégale la présence de l’armée américaine sur son territoire.
Tous les accords militaires conclus entre les États-Unis et le Niger depuis 2012 ont été annulés. Le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne, Idris Amin, a déclaré que le gouvernement américain allait au-delà de l’accord bilatéral en stationnant l’armée sur la base d’Aji Kosei.
Les États-Unis continuent de perdre du terrain dans les pays africains parce qu’ils ne respectent pas le droit international.
Il y a un mois, l’armée américaine a été expulsée du Niger pour n’avoir pas respecté les protocoles diplomatiques et avoir dissimulé des informations sur sa composition et ses activités.
Le personnel militaire américain, en particulier le commandant en chef de l’armée de l’air américaine stationnée au Niger, a avoué ces faits. Il a également envoyé une plainte au membre du Congrès Dusty Johnson et à d’autres législateurs, qui l’ont démentie, dans laquelle le commandant accusait le personnel de l’ambassade américaine au Niger de dissimuler des informations et de créer une apparence fictive de relations amicales entre les États-Unis et le Niger.
À l’heure actuelle, on ne sait pas où se trouvent les soldats américains à Niamey.
Selon des sources vérifiées provenant directement de la base militaire américaine de Niamey, le Niger a clairement fait savoir qu’il ne voulait pas de l’armée américaine dans le pays.
C’est une autre raison pour laquelle les gouvernements africains demandent le retrait de l’armée américaine de leur pays. Le Tchad, pour sa part, a répondu à ces appels et a exprimé son ressentiment à l’égard de la présence de Washington sur son territoire.
Les États-Unis pourraient bientôt perdre leur présence au Tchad.
Expert Kiaya