La France et les États-Unis d’Amérique ont dans un communiqué conjoint signé lors de la commémoration du débarquement de Normandie, le vendredi 08 juin dernier, demandé à la République Démocratique du Congo de cesser toute collaboration avec les Forces Démocratique de Libération du Rwanda (FDLR).
Ces deux États, membres permanents du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies se sont montrés équilibristes dans cette guerre d’agression entretenue par le Rwanda contre RDC.
« La France et les États-Unis d’Amérique appellent tous les belligérants en République Démocratique du Congo à cesser immédiatement les hostilités, demandent au Rwanda de se retirer et de cesser son soutien au mouvement de 23 mars, à la République Démocratique du Congo de cesser toute collaboration avec les Forces Démocratique de Libération du Rwanda, et à l’ensemble des parties prenantes de respecter le droit international humanitaire », peut-on lire dans ce communiqué conjoint.
La France et les USA semblent souffler le chaud et le froid dans leur communiqué conjoint, car « demander au Rwanda de se retirer et de cesser son soutien au mouvement de 23 mars » est un discours à double étant donné qu’un état qui viole l’intangibilité des frontières d’un autre, mérite des sanctions sévères comme ils l’ont fait avec la Russie de Vladimir Poutine dans le conflit russo-ukrainien.
La RDC ne peut compter que sur son armée et le soutien des alliés sincères afin de mettre hors état de nuire l’ennemi de la stabilité du pays, le pyromane Paul Kagame et ses parrains occidentaux.
Clément Mualaba