L’Inspection générale des Finances et son animateur principal ont l’objectif de plusieurs attaques depuis un certain temps. Tout est parti par un communiqué de presse du Procureur général près la Cour des comptes du mois dernier, invitant les Patrons de l’IGF et celui de la Gecamines à se présenter dans cabinet pour justifier ce qu’il a, à tort, faute gestion. Cette affaire a donné de la matière à certains médias et journalistes pour s’attaquer sans fondement à Jules Alingete.
Chose que plusieurs acteurs sociaux, politiques et organisations citoyennes n’ont pas laissé passer. Pour le banquier Jean-Jacques Lumumba, lanceur d’alerte, il ne s’agit pas de défends ce qui est fait, n’est pas interdit par la loi.
Jean Jacques Lumumba a estimé que quand la loi par exemple en RDC, n’est pas claire, ça ouvre la voix à beaucoup de choses.
“Je suis de façon quotidienne ce qui se passe dans l’actualité congolaise. L’IGF est aujourd’hui ce qu’on appelle le contrôle à priori. Les inspecteurs de l’IGF sont quasiment dans toutes les entreprises. Cela est un fait qui n’existait pas avant. Mais, aujourd’hui ça se fait. Tout est question d’encadrement par la loi. Dans ce qui a été fait, dans l’affaire entre l’IGF et la Gecamines, ce qui se fait aujourd’hui, dans pas mal d’entreprises, c’est l’accompagnement, c’est le conseil… Cela pourrait avoir, si ce n’est pas encadrer avoir peut-être une connotation éthique. Mais cela n’est pas un fait qu’on peut qualifier de corruption. Parce que tout est traçable. On voit les inspecteurs qui y étaient. Quelle a été la base de ce qui a été fait”, a-t-il soutenu.
D’après ce lanceur d’alerte congolais, ce qui est interdit, c’est quand on fait de l’audit en suite de conseil c’est d’avoir part au chapitre dans les décisions de l’exécutif.
“Je ne crois pas que l’IGF est arrivée jusqu’à avoir part dans le concert de l’exécutif ou influencer la Gecamines à prendre telle ou telle autre décision. Je ne crois pas que ça soit arrivé jusque-là. Quand j’ai lu les réactions de ceux qui accusent ou ceux qui contredisent ça. Ils parlent de non, il ne fallait pas qu’il fasse quelque chose, après, mais alors on peut aussi se dire pourquoi il fait le contrôle à priori. On se dit derrière ça aussi un impact positif sur le budget. C’est question d’interprétation, d’appréciation et malheureusement, ce qui est un peu désolant, c’est de voir le spectacle que les institutions Cour des comptes IGF”, a renchéri Jean-Jacques Lumumba.
Rappelons que Jean Jacques Lumumba dit ne pas être surpris que les gens s’en prennent à l’IGF, à cause de la lutte contre la corruption et la prédation.
C. K.
