Une séance plénière a été convoquée en urgence pour le mercredi 17 septembre 2025 à l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. L’objectif principal de cette réunion est la mise en place d’une commission spéciale, dont la mission sera d’examiner les pétitions déposées contre des membres du Bureau de la chambre basse. Cette convocation, signée par le premier vice-président de l’Assemblée, Jean-Claude Tshilumbayi, marque une étape significative dans les turbulences politiques qui secouent l’institution législative.
Selon le communiqué officiel, cette plénière fait suite à « des pétitions redirigées par les honorables députés contre quelques membres du Bureau. »La démarche s’inscrit en conformité avec les dispositions de l’article 32 alinéas 2 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La séance est prévue à 14 heures, dans la salle du congrès du Palais du Peuple, et son issue est très attendue, car elle pourrait redéfinir la configuration du leadership parlementaire. Les pétitions visent notamment le président de la chambre basse, Vital Kamerhe, qui est accusé de « retard ou blocage présumé du contrôle parlementaire », de « manque de transparence », et de la gestion de questions internes telles que les arriérés de frais de fonctionnement et la couverture médicale des élus.
La création de cette commission spéciale, en réponse à des accusations portées par des députés, met en lumière les tensions politiques au sein de l’Assemblée nationale. Le climat est d’autant plus tendu que les précédentes sessions ont été marquées par des débats houleux et des contestations régulières. Ce développement rappelle le précédent de la législature passée, où le Bureau de l’Assemblée nationale avait été destitué à la suite de motions de défiance, une procédure similaire à l’origine de la crise actuelle.
G. Misenge