Alors qu’une rumeur persistante circule sur les réseaux sociaux, affirmant que l’accord stratégique RDC-USA aurait été suspendu par le Congrès américain, notre rédaction apporte un démenti formel. Il est essentiel de rétablir la vérité : cet accord relève du pouvoir exécutif.
Le président américain n’a pas besoin de l’aval du Congrès pour le signer. Ce partenariat, en cours de finalisation, est sur le point d’être scellé, ce qui témoigne de la détermination du président Tshisekedi à œuvrer pour la paix, le développement et l’épanouissement du peuple congolais.
Cet accord est perçu comme une véritable bouffée d’oxygène pour l’économie congolaise. Le président Tshisekedi a fait de la relance économique et du bien-être de la population une priorité. Ce partenariat stratégique s’inscrit pleinement dans cette vision. Il promet des investissements massifs dans des secteurs clés, au-delà de l’exploitation minière. L’afflux de capitaux et de technologies de pointe dans le secteur des minéraux critiques, comme le cobalt et le lithium, pourrait permettre à la RDC de transformer ses matières premières sur place. Au lieu de se limiter à l’exportation de produits bruts, le pays pourrait ainsi s’intégrer davantage dans la chaîne de valeur mondiale et créer plus de richesses pour sa population. L’ambition ne s’arrête pas là : l’accord ouvre aussi des perspectives dans l’agriculture pour garantir la sécurité alimentaire, et dans les infrastructures pour désenclaver les provinces.
Le jeu politique et la clarification des faits
La propagande qui a circulé ces dernières heures, alimentée par des opposants, s’appuie sur une déclaration de 52 parlementaires démocrates américains. Il est crucial de minimiser ces manœuvres politiques. En effet, cet accord, une fois signé, pourrait apporter une réponse efficace et durable aux conflits dans l’est de la RDC. Ces parlementaires démocrates, opposés à l’administration Trump, ont historiquement soutenu des groupes et des régimes impliqués dans les agressions contre la RDC.
Aujourd’hui, ils sont perçus comme soutenant le Rwanda, qui agresse la RDC et pille ses ressources. Heureusement, le deal RDC-USA n’est pas un traité qui exigerait les deux tiers des voix du Congrès américain. Il s’agit d’un accord exécutif, pour lequel le président Trump peut engager les États-Unis de manière unilatérale. La déclaration de quelques parlementaires ne change rien à la nature exécutive de l’accord. Le deal est donc bien vivant et sur le point d’être signé.
La gouvernance, clé de voûte de la réussite
Pour que cet accord ne devienne pas une occasion manquée, la gouvernance doit être irréprochable. Le président Tshisekedi l’a bien compris en faisant de la lutte contre la corruption et de la bonne gestion publique des piliers de son action. L’histoire récente du Congo est malheureusement jalonnée d’exemples où les richesses n’ont pas profité à la population en raison de l’opacité et d’une mauvaise gestion. Pour rompre avec le passé, il est impératif que la transparence soit le maître-mot. Le renforcement de l’État de droit et l’application stricte des lois anticorruption sont plus que jamais nécessaires pour s’assurer que les investissements profitent à tous les Congolais. Cet accord ne pourra réussir que si la gouvernance est à la hauteur des enjeux et des attentes des citoyens.
Une nouvelle ère de prospérité partagée pour la RDC
L’accord RDC-USA est bien plus qu’un simple partenariat économique. Il symbolise une volonté politique de l’administration Tshisekedi d’ouvrir la RDC au monde, en défendant sa souveraineté économique et en s’assurant que le pays se positionne comme un acteur incontournable sur l’échiquier mondial. La détermination du président dans cette démarche est un signal fort pour la communauté internationale. Comme l’a si bien exprimé l’Honorable Professeur Godé Mpoy, « seule, la gouvernance vertueuse reste le salut d’un Congo ultra-dominant ». Ces mots résonnent comme un appel à l’action. L’accord RDC-USA est une porte qui s’ouvre, mais c’est aux Congolais, sous l’impulsion de leur président, de s’assurer que le chemin mène vers un avenir de paix et de prospérité partagée pour tous.
Guyvanant Misenge
