La compétence et la loyauté ont parlé. Patrick Muyaya a été reconduit au Gouvernement Suminwa Il. L’homme de narratif national renouvelé a encore le temps de poursuivre son œuvre, celle de détruire complètement l’industrie des mensonges, instaurée par le Rwanda depuis des décennies.
Pendant que certains laboratoires spéculaient sur son remplacement, malheureusement Patrick Muyaya n’a pas bougé d’un seul pas. Il est à son poste. Une reconduction méritée pour le seul ministre qui, a accepté, jusque-là, de partager le même cercueil que le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, à travers sa communication et ses initiatives pour défendre le pays contre l’aventure criminelle de Kigali. On a vu Muyaya au front sans arme, mais avec les mots.
Lorsque Muyaya s’apprête à parler, le cauchemar s’installe au Rwanda. De ce point de vue, ses adresses sont plus suivies au Rwanda qu’en RDC. Elles font mal à l’empire (pillages, viols, vols, mensonges, manipulation) de Paul Kagame, comme dit-on “la vérité blesse”.
Ce qui est vrai, Patrick Muyaya n’est pas reconduit au hasard. Il est le premier ministre congolais de la Communication qui inspire. Ses initiatives ont réveillé la conscience collective. Malgré que cela ne fera pas l’unanimité, le ministre Muyaya a innové. Avec son Briefing presse, comme exercice de redevabilité, il permet d’apporter de la pédagogie aux Congolais afin de maintenir la confiance entre les gouvernants et les gouvernés. Ses derniers passages à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et à l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC) continuent à faire écho. Ils ont permis aux étudiants de comprendre les différents processus de paix, auxquels la RDC. Derrière ces initiatives, Patrick Muyaya veut réduire la désinformation barrer la route au “poison rwandais”.
Qu’on l’aime ou pas, le Ministre de la Communication Patrick Muyaya fait bien son travail. Il suffit de poser la question à la poignée de gens qui critiquent ses initiatives, à sa place que feriez pour mieux faire que lui? La réponse est de se gratter le cuir chevelu. Réplique aux auteurs de telles critiques, Patrick Muyaya vous dépasse.
Nkanshama Grégory
