Près de deux mois après l’évasion spectaculaire de 350 détenus à la prison centrale de Kalemie, les forces de sécurité du Tanganyika annoncent avoir mis la main sur plus de 50 fugitifs. L’opération, toujours en cours, est menée par les FARDC, la Police nationale congolaise et plusieurs services de l’État, avec une intensité qui ne faiblit pas.
L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre provincial de la Sécurité, Johnson Kasongo, qui salue l’engagement des forces déployées sur le terrain. Des patrouilles renforcées sont organisées jour et nuit dans la ville pour intercepter les évadés. « Les arrestations se multiplient. Nos forces opèrent sans relâche, parfois jusqu’au petit matin. Je les remercie pour leur courage et leur détermination », a déclaré le ministre.
-Des repris de justice au cœur de la recrudescence de l’insécurité-
Depuis leur fuite, plusieurs fugitifs sont soupçonnés d’alimenter une vague de criminalité dans Kalemie : cambriolages, agressions, et attaques ciblées contre des commerces. La ville a connu un pic de tension, avec des habitants plongés dans la peur.
Toutefois, des signes d’accalmie se font sentir, notamment dans les zones commerciales. La vie semble peu à peu reprendre son cours, même si la menace reste latente.
-Appel à la vigilance-
Si les autorités se félicitent des progrès, la société civile appelle à redoubler d’efforts. Elle plaide pour une meilleure coordination des opérations, des dispositifs de surveillance renforcés, et une protection accrue des populations civiles. La traque continue, et avec elle, l’espoir d’un retour total à la stabilité dans la capitale provinciale du Tanganyika.
PM