Le jeudi 13 mars 2025, la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a animé une réunion technique à la Primature avec le Comité stratégique chargé du suivi du projet d’extension de la ville de Kinshasa. L’objectif principal était de faire le point sur ce vaste chantier qui ambitionne de désengorger la capitale et d’améliorer la qualité de vie de ses habitants. Dans sa phase inaugurale, le projet prévoit notamment la création d’une zone industrielle capable de générer plus de 10 000 emplois pour les jeunes.
Accélération des travaux
À l’issue de la séance, Thierry Katembwe Mbala, coordonnateur du Comité stratégique, a expliqué que des mesures concrètes avaient été adoptées pour dynamiser le lancement des travaux.
« Nos échanges ont permis d’établir un état des lieux précis, d’identifier les actions urgentes à mener et de définir les étapes à suivre pour la mise en œuvre. Nous avons validé un bilan global, une feuille de route pour 2025, ainsi que les projets à venir et les partenariats en cours ou à finaliser. Les décisions ont été prises immédiatement », a-t-il affirmé.
Début des travaux prévu pour juin 2025
Le coup d’envoi des travaux est fixé pour juin 2025, avec la pose solennelle de la première pierre. Selon la feuille de route présentée, plusieurs initiatives seront lancées simultanément : la construction d’une cité industrielle, la création d’une plateforme hospitalière, le développement d’un service de transport fluvial par bus sur le fleuve, ainsi que le démarrage d’un projet agro-pastoral.
Maluku, le nouveau visage de Kinshasa
Le projet d’extension s’étendra sur une surface totale de 48 600 hectares dans la commune de Maluku, à l’est de la capitale. « L’extension se concentrera précisément à Maluku, sur un site déjà étudié de 43 000 hectares, situé entre la route nationale et le fleuve, offrant ainsi des perspectives de développement majeures pour la région », a précisé le coordonnateur du projet. De plus, le Comité a insisté sur le fait que la sous-traitance en faveur des entreprises locales serait fortement encouragée, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités pour les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises.
Christian-Moses Masunga
