Jules Alingete et Marie-Thérèse Sombo annoncent la mobilisation de la jeunesse estudiantine congolaise contre la corruption

Dans un effort sans précédent pour impliquer la jeunesse congolaise dans la lutte contre la corruption, Jules Alingete, Chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, s’apprêtent à lancer une vaste campagne de sensibilisation contre la corruption en milieu universitaire. Cette campagne qui démarre le 3 mars 2025, cible plus de 2 000 jeunes, principalement issus des milieux scolaires et universitaires et s’inscrit dans le cadre de l’Année Internationale de la Mobilisation des Jeunes contre la Corruption et pour le Patriotisme, proclamée par l’ONU.

Un message fort à la jeunesse congolaise

Dans un pays où la corruption constitue un frein majeur au développement, cette campagne entend placer la jeunesse au centre du combat pour l’intégrité et la bonne gouvernance. À travers des conférences, des forums et des rencontres avec des experts, les jeunes congolais seront appelés à prendre conscience des dangers de la corruption et de leur rôle dans la construction d’un Congo plus transparent et prospère.

« Si nous inculquons dès maintenant aux jeunes les valeurs de l’intégrité et du patriotisme, nous bâtirons une nation plus forte et plus responsable », a déclaré Jules Alingete, soulignant l’importance de ce projet dans la transformation des mentalités.

Un déploiement à l’échelle nationale

Le lancement officiel se tiendra au centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale, à Kinshasa, avant une série d’actions qui s’étendront sur toute l’année 2025. Avec le soutien de plusieurs ministères – Jeunesse, Formation professionnelle, Éducation nationale et Enseignement supérieur – la campagne touchera les écoles et universités du pays, où des débats et des échanges permettront aux jeunes de mieux comprendre les enjeux de la corruption et du patriotisme.

Marie-Thérèse Sombo, pour sa part, insiste sur le rôle fondamental de l’éducation dans cette démarche : « L’école et l’université doivent être des lieux où l’on forme des citoyens engagés et responsables. C’est en sensibilisant nos étudiants que nous pourrons espérer un changement durable », a-t-elle indiqué.

Cedrick Katay Kalombo

More From Author

You May Also Like