Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya et le vice-Premier Ministre, ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemin Shabani ont tenu un Briefing presse le lundi 03 janvier, au cours duquel, la situation sécuritaire consécutive à l’aventure criminelle et terroriste de l’armée rwandaise a été largement abordée, avec plusieurs aspects.
Le porte-parole du gouvernement congolais est revenu sur le carnage opéré à Goma par l’Armée rwandaise depuis qu’elle occupe une grande partie de la province du Nor-Kivu. Patrick Muyaya a annoncé que le bilan de la barbarie rwandaise est revu à la hausse. Il fait état de plus de 2000 morts. Tous des civils qui ont été enterrés.
Le commandant du front médiatique contre le poison rwandais a réagi à la déclaration du Président rwandais, Paul Kagame de « ne pas savoir si les troupes rwandaises sont présentes en RDC».
Face à cette ignorance, Patrick Muyaya a estimé que Paul Kagame a un problème psychiatrique nécessitant des soins en urgence. A en croire, Patrick Muyaya, le Président rwandais est un empereur des mensonges. Il a industrialisé les mensonges. Même un enfant sait comprendre qu’il est menteur.
Patrick Muyaya s’est tout de même demandé: qui peut croire au poison rwandais (mensonges, manipulation, fake news, désinformation…). Pourtant, tous les pays et médias du monde le savent, qu’il a mobilisé 10 milles hommes pour aller occuper le territoire congolais, où ils ont opéré des massacres ciblés.
Le ministre Patrick Muyaya a réitéré la position du gouvernement de la République, celle de voir les troupes rwandaises se retirer sur le territoire congolais.
Cependant, le VPM de l’Intérieur a révélé que jusqu’à présent les Fardc et Wazalendo continuent à résister contre l’ennemi dans certains quartiers de Goma. Il a appelé à la responsabilité des journalistes en tant que patriotes de se méfier de ce qui est véhiculé dans des «réseaux sociaux», canal par lequel, le poison rwandais passe. Jacquemin Shabani a invité la population kinoise à vaguer librement à ses occupations. Aucune marche n’a été autorisé à Kinshasa. Pour le VPM, les appels à une ville morte de ce matin à Kinshasa, est une œuvre des perturbateurs qui jouent le jeu de l’ennemi. Car selon lui, les villes mortes ne font pas avancer le pays. Elles sont à la base de la chute de l’économie.
Apport de tous à l’effort de guerre d’agression rwandaise
Depuis l’annonce du Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi de réduction de train de vie des institutions en réponse à la guerre rwandaise, certains congolais de faible esprits se laissent manipuler et se font mentir dans tous les sens.
Pour stopper cette situation, le ministre Patrick Muyaya a apporté la lumière sur la confusion qui règne autour de la contribution à l’effort de guerre.
«…Ne nous trompons pas. Le Président a été très clair dans ce qu’il nous a dit vendredi en Conseil des ministres. Ceux qui sont principalement concernés, c’est les institutions publiques politiques: le gouvernement, le cabinet du Président de la République, les mandataires publics, les institutions d’appui à la démocratie… Il y a un travail en cours au niveau des ministres du Budget et des Finances. Les fonctionnaires et les agents de l’État de sont concernés. Il y a des coupes qui font s’effectuer», a précisé le porte-parole du Gouvernement.
Patrick Muyaya a fait savoir que tout congolais là où il est, dans le revenu qu’il a, doit être en mesure de contribuer avec ce qu’il a, parce que c’est une guerre qui concerne tous les congolais, à tous les niveaux.
«Nous avons été contents de voir, même en France, même à Bruxelles, dans toutes les capitales du monde, les Congolais se mobilisent. Cette mobilisation peut aussi concerner les efforts pour appuyer nos Forces Armées. Le moment venu, nous allons nous rassurer de communiquer Parce qu’il y a un piège justement », a-t-il ajouté.
Le ministre Patrick Muyaya a également dénoncé les intentions malsaines tendant à vouloir mettre les agents publics, pour créer une forme de confusion. Toutefois, les congolais restent debout pour mettre fin à cette guerre d’agression rwandaise qui a duré pendant 30 ans pour rien.
C. K. L
