Le ministre de la Santé publique, Roger Kamba a, encore appelé les congolais à donner du sang à leurs compatriotes militaires et civiles, victimes de l’aventure criminelle rwandaise ayant produit un carnage. Cet appel a été lancé le samedi 01 février, lors du Briefing presse, organisé en vue de faire le point sur l’urgence sanitaire causée par les massacres ciblés de l’Armée rwandaise à Goma, capitale du Nord Kivu.
Le bilan avancé de 773 morts et 2880 blessés en 4 jours seulement dans les structures de soins reste provisoire. Il peut être revus à la hausse selon l’évolution de la découverte.

Pour sauver les vies humaines et apporter un soutien aux FARDC, tout congolais disposé est invité à poser un geste patriotique en donnant des gouttes de sang en faveur des blessés.

De son côté, le ministre de la Santé Publique, Roger Samuel KAMBA MULAMBA, a rappelé l’importance cruciale du don de sang à l’Est du pays.
« Il ya des hôpitaux attaqués. Ce qui alourdit la prise en charge. L’appel au don de sang est une denrée très nécessaire dans la situation où nous sommes…», a-t-il signifié.
D’après lui, l’objectif est de collecter 5.000 poches de sang. D’ores et déjà 1.000 poches ont été collectées en 2 jours.
A son tour, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a souligné que ce combat se fait dans six fronts à savoir : Militaire, Diplomatique, Judiciaire, Economique, Spirituel et Médiatique.
« S’il faut parler du bilan de ce qu’a été le carnage, il faut savoir que les premières conséquences de toute barbarie, c’est la santé. Cette crise vient aggraver cette crise sanitaire dans cette partie du pays. Le nombre de malades vient de s’aggraver. En quatre jours de carnage, 773 décès enregistrés dans les morgues et 2880 blessés recensés dans les structures de soins. Les corps sont entassés dans les tiroirs de morgues. La croix-rouge signale la présence de corps putréfiés. S’il faut parler du cumul de nombre de blessés depuis mars 2024, on dénombre 5949 blessés», a-t-il déploré.
A en croire le Porte-parole du gouvernement, ce chiffre est un minimum de ce qui s’est passé.
« On a enregistré des attaques des enfants, de nouveaux nés, la maternité. Les capacités de chirurgie est réduite et ils reçoivent un nombre plus élevés de malades sans oublier la coupure d’eau et électricité. À côté de cela, la fatigue et le stress dans lequel le personnel médical travaille. Et dans un élan de solidarité, il a été demandé à la population de donner de son sang . Cette campagne de collecte de sang a pour but d’aider ces militaires, de Wazalendo», a fait savoir le ministre Patrick Muyaya.
Pour lui, le libérateur aperçu à Goma, a été demandé à la population de nettoyer le sang de leurs frères et sœurs
« Quand vous donnez le sang, vous sauvez un militaire et vous lui permettez de retourner au front. Le besoin est de 5000 poches de sang alors qu’on est encore à la moitié de ce chiffre», a exhorté Roger Kamba, ministre de la santé.
Au sujet de cette campagne de collecte de sang, Roger Kamba a évoqué les étapes à parcourir que cela se passe dans le respect de normes. Il s’agit de vérification de l’état de ce sang, leur conservation.
K. L