À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a pris part à un culte œcuménique organisé par le ministère du Genre, Famille et Enfants au Palais du Peuple. Un moment solennel où prières et hommages ont été rendus aux victimes de la guerre à l’Est du pays et aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en première ligne du conflit.
Dans un contexte marqué par l’agression rwandaise, cette cérémonie a revêtu une dimension particulière. Elle a permis non seulement de rappeler le rôle central des femmes congolaises dans la résilience nationale, mais aussi de mobiliser les consciences sur la nécessité d’un engagement collectif face aux défis sécuritaires du pays.
« Votre sacrifice n’est pas vain »
Dans son adresse, la Cheffe du Gouvernement a tenu à rendre hommage aux soldats congolais et aux combattants Wazalendo engagés dans la défense du territoire national.
« En ce jour où nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes, nous tenons à dire à nos vaillants soldats et à nos Wazalendo : votre sacrifice n’est pas vain, nous vous en sommes infiniment reconnaissants. La nation vous doit beaucoup, continuez à vous battre pour notre avenir », a-t-elle déclaré avec gravité.
Un message fort qui résonne alors que les hostilités persistent dans l’Est du pays, mettant à rude épreuve la stabilité nationale et les efforts diplomatiques du gouvernement.
Les femmes congolaises en première ligne
Si cette journée célèbre les avancées en matière de droits des femmes, Judith Suminwa Tuluka a tenu à rappeler que les Congolaises, bien que souvent victimes des conflits, sont aussi des piliers de la résistance et du développement du pays.
« Nous devons nous inspirer de leur courage, de leur détermination. Aujourd’hui plus que jamais, la solidarité nationale est notre meilleure arme pour surmonter les épreuves », a-t-elle insisté.
Alors que la RDC fait face à une situation sécuritaire critique, cet appel à l’unité et à la reconnaissance du rôle des femmes dans la société congolaise trouve un écho particulier. Plus qu’une commémoration, cette journée a été un moment de réflexion sur la place des femmes dans la consolidation de la paix et la reconstruction du pays.
C.K.K