‘’Le progrès à portée de clic: la jeunesse et le secteur numérique au service du développement durable’’, tel est le thème choisi en 2024 par la chaîne de l’espoir (une ONG française ayant vocation de renforcer les systèmes de santé pour donner aux enfants les mêmes chances de survie et de développement) pour la célébration de la journée internationale de la jeunesse. Une occasion pour mettre en lumière l’importance des technologies numériques pour accélérer les objectifs de développement durable ( ODD)et le rôle essentiel des plusieurs jeunes dans ce processus.
C’est depuis 1994 que la chaîne de l’espoir s’engage à améliorer l’accès à la santé et l’éducation pour les enfants les plus vulnérables à travers le monde. A l’ère de la transformation numérique, les jeunes occupent une position centrale dans l’adoption et l’innovation technologiques. Ces technologies modernes apportent des solutions durables et efficaces pour contribuer à l’accès au soins des plus démunis et relever les défis tant environnementaux en réduisant les émissions de carbone, que sociaux en facilitant l’accès à l’éducation pour tous.
En RDC, la ministre de la jeunesse a adapté le thème au contexte national en se penchant sur “l’Eveil de la jeunesse dans le processus de paix pour le développement durable dans le pays. Noëlla ayeganayato ministre de la jeunesse congolaise a relevé les défis sécuritaires étroitement liés au développement. En tant que frange de la population, la jeunesse doit s’impliquer dans la question de la paix et de l’émergence de la RDC.
Cependant au Congo Démocratique, les jeunes font face à la pauvreté accrue et aux difficultés multiformes, notamment le chômage, la délinquance juvénile, l’analphabétisme etc. À Kinshasa, la majeure partie de la population est jeune et considérée comme étant sans éducation de base, car la qualité de l’enseignement est remise en cause. Au Congo, les jeunes dont la tranche d’âge se situe entre 0 et 24 ans, représentent 67% de la population.
En 2023, l’Unicef s’était engagé à aider les jeunes congolais à agir pour protéger leur avenir et leur planète en leur permettant de mieux se faire entendre et en les encourageant à participer à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de leur environnement.
Certaines structures engagées dans la préservation de l’environnement ont mobilisé les universités et écoles à la plantation d’arbres pour participer à la lutte contre la déforestation. Certains étudiants estiment que la journée de la jeunesse doit constituer un cadre d’échanges pour régler les questions des jeunes pour mieux préparer la relève.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guteres a, à l’occasion de cet événement, souligné la nécessité d’aider les individus à faire face aux transitions technologiques parallèlement aux changement démographique et climatiques.
KLAS