A Lubumbashi, la spoliation du site de la RVA qui abrite l’aéroport international de la Luano dans la Province du Haut Katanga, est un problème qui nécessite une solution hâtive avant la certification au mois de septembre prochain, de ce deuxième aéroport du Pays aux normes Internationales.
Henock Nseya, Commissaire aux affaires foncières dans le Haut-Katanga, a été dépêché par le Gouverneur Jacques Kyabula le 16 Mai au site Luano pour ce faire.
» Les spoliateurs doivent dégager dans un bref délai et leurs titres sans soubassement seront annulés. » A-t-il lâché.
Et d’ajouter :
» Les expropriateurs qui ont occupé l’ espace de la régie des voies aériennes, doivent être délogés impérativement pour permettre le finissage du mur de protection, une étape cruciale pour remettre l’aéroport de la Luano aux standards requis par l’ organisation de l’ aviation civile.«
Accompagné par le Commandant Rva/ Luano Marie Omanga, l’ émissaire du Gouverneur Jacques Kyabula, le commissaire Henock Nseya n’ avait pas sa langue dans sa poche devant quelques hors la loi trouvés sur place. D’ un ton ferme et sans aménagement, le Patron des affaires foncières en Province a insisté sur les travaux de modernisation en cours de l’ aéroport en vue de sa certification aux normes Internationales, vision portée par le chef de l’ État Félix Antoine Tshisekedi, avec laquelle on ne peut jamais transiger.
Il déclare que les travaux de construction de ce mur doivent être achevés avant la visite des inspecteurs internationaux en septembre prochain.
Si cette échéance n’est pas respectée, l’aéroport risque de louper son statut d’aéroport international, ce qui serait très dommageable pour la Province du Haut Katanga qui sera privé de l’ exploitation des vols internationaux.
« La résolution de la situation de spoliation du site de la RVA est une priorité absolue pour le Gouverneur Jacques Kyabula et la province du Haut Katanga. » a déclaré Henock Nseya, qui s’emploie pour que toutes les conditions nécessaires soient respectées afin que l’enclos de sécurité soit terminé et que le site aéroportuaire réponde aux aux standards internationaux.
La rédaction